Phu Quoc, paradis perdu

Nos premiers pas au Vietnam se sont faits sur l’île de Phu Quoc. Une île que devait être paradisiaque mais qui a perdu de son charme suite à l’alignée de chaises longues et autres clubs sur la plage. Le sable était blanc, le soleil chaud, mais il nous a manqué ce je-ne-sais-quoi qui rend un endroit magique.
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Nous avons sillonné l’île en scooter jusqu’à l’extrême sud. Nous avons embarqué dans un téléphérique, le plus long du monde svp et avons débarqué, 8km plus loin sur une petite île au doux nom d’île aux ananas. Comme ça l’expérience peut paraître amusante et elle l’a été. Après avoir dégusté un café vietnamien au lait de coco, nous voulions remonter dans une nacelle pour repartir poursuivre notre route. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous avons compris que les cabines arrêtent de fonctionner entre 12h et 13h30. Réglé comme des horloges nous sommes partis en quête de restaurant. Il n’y avait qu’à suivre les chinois. Nous avons pris une navette et sommes arrivés à ce qui devait être en 2018 encore une superbe plage. Aujourd’hui, le naturel de l’endroit a laissé place à un château gonflable sur l’eau, un restaurant buffet coûtant un bras, de la musique à fond. Un attrape-touriste. C’est donc bien déçus de ce que peut faire l’être humain en quête de profit que nous sommes retournés à Phu Quoc.

Nous y avons trouvé un peu d’authenticité dans le marché de fruits, légumes, viandes et poissons. Une véritable odeur vietnamienne flânait grâce à une usine de Nuoc-mam. Nous avons mangé un red snapper fraîchement pêché ainsi que divers plats de street food. Avec beaucoup d’impatience nous partons désormais à la découverte du Vietnam.

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